Il est étonnant de constater que les vertus de la spiruline en matière de physiologie sportive sont connues depuis des millénaires, à l’instar des coursiers de l’empereur Moctézuma, et que l’on semble seulement les redécouvrir aujourd’hui…
La Spiruline, « ancêtre » ou « substitut » d’EPO ?
En première approche, nous pourrions l’affirmer tant la structure moléculaire de la Phycocyanine « Un des plus plus remarquables pigments spécifiques de la Spiruline » présente une structure quasi similaire à l’érythropoïétine, le coeur de l’hémoglobine sanguine humaine.
A la différence notable près qu’en l’occurrence, il s’agit d’un processus physiologique parfaitement naturel qui permet à l’organisme de conserver ses réserves d’oxygène suffisantes au sein du globule rouge et lui offrir un fonctionnement plus « confortable » même dans des situations d’efforts intense.
Mais il y a bien d’autres composants constitutifs de la Spiruline qui concourent à en faire LE complément nutritionnel d’exception en physiologie sportive.
Sa teneur en :
- Fer particulièrement bio disponible, donc directement absorbable
- Vitamine B9, ou acide folique, qui participe à la fixation du fer et l’anabolisme musculaire
- Acides Aminés branchés – les BCAA’S – Leucine, Isoleucine, Valine, particulièrement recherchés pour la prise de masse musculaire
- Vitamines B1, B6 et B12, dont le rôle est essentiel tant pour la préparation que pour récupération de l’effort
- Vitamines liposolubles D, E, A et surtout provitamine A, le bêta-carotène qui élimine tout risque de surdosage
- Oligoéléments, Sélénium, Cuivre, Magnésium, Manganèse, etc.
- Enzymes et coenzymes, facilitateurs des différents métabolismes, dont la fameuse Super Oxyde trans Dismutase (SOD), puissant antioxydant
- Phycocyanine, fabuleux pigment dont on vient en outre de découvrir récemment de puissantes propriétés anti-cox 2, donc anti-inflammatoire naturel.
La phycocyanine est le seul composé naturel capable d’empêcher la formation de leucotriène B4, un descendant métabolique des oméga-6 hautement inflammatoire.
Or, il se trouve que la faculté d’inhiber la production de cet eicosanoïde est un des atouts majeurs qui confère à la phycocyanine ses pouvoirs anti-inflammatoires. Tout récemment, la même faculté inhibitrice a été mise en évidence à l’égard de la cyclo-oxygénase-2 (COX-2) et de la lipoxygénase, deux autres enzymes associés aux processus inflammatoires qui engendrent notamment la formation de diverses prostaglandines et de thromboxanes. Ces composés sont responsables de la sensation de douleur associée à l’inflammation. L’enzyme COX-2 est aussi impliqué dans la synthèse des prostanglandines E2 (PGE2).
Source : Dr Jean Louis Vidalo.