Spiruline, Rhumatismes & Maladies auto-immunes

Spiruline, Rhumatismes & Maladies auto-immunes

 

Les maladies auto-immunes touchent 7% des Français. Leurs traduction clinique peut revêtir des formes extrêmement diverses : atteintes articulaires, atteintes digestives, atteintes cutanées, atteintes pulmonaires…

Leur fréquence, leur chronicité, la gravité des lésions qu’elles entraînent, leur résistance fréquente aux médicaments font de ces affections un véritable fléau. Certains médicaments dits : immunomodulateurs, censés corriger le problème, sont en fait immunostimulants ou immunologies supppresseurs. En d’autres termes, soit ils stimulent, soit ils suppriment l’immunité, mais ne sont pas capables de réparer les cellules-T mémoires défectueuses.

Il existe de véritables immunomodulateurs naturels. Le colostrum, certaines plantes et les micro-algues par exemple, en contiennent. La plupart des immunostimulants naturels sont riches en polysaccarides, glycoprotéines ou peptides complexes en en Phycocyanine.

Plusieurs études* sur les animaux et les humains ont confirmé le rôle immunostimulant des micro-algues. La Spiruline augmente la production de cytokines (protéines) produites naturellement par le système immunitaire. Une étude portant sur l’effet de la spiruline sur l’arthrite induite à des rats a montré une inhibition de la réaction inflammatoire causée. Ce résultat positif est dû aux propriétés anti-inflammatoire et antioxydant de la Phycocyanine.

C’est pourquoi l’effet de la Spiruline sur les rhumatismes et l’arthrose est étonnant. Certaines personnes consomment de la spiruline quotidiennement car elles ont remarqué une diminution ou même disparition de leurs douleurs. Ce phénomène est fréquemment observé et il serait dû à l’action équilibrante de la spiruline sur notre système immunitaire.

Le Témoignage de Laurent C *,

Laurent est vétérinaire. Sa clientèle est rurale et ses horaires impossibles. Il évacue le stress en s’adonnant très régulièrement à la course à pied. 10km, semi, puis marathon. Marathon de Paris, Marathon de New York…

Entraînement quasi quotidien… lorsque les aléas des vêlages lui en laissent le temps.

Laurent a découvert la spiruline il y a plusieurs années. Elle est largement utilisée chez les coureurs de grand fond, et conseillée de bouche à oreille dans les pelotons cyclistes. Il en est devenu un adepte inconditionnel.

Lors d’une rupture d’approvisionnement, je suis obligé de lui demander de patienter quelques semaines.

Relances itératives. Intermédiation de Caroline, son épouse : C’est que depuis qu’il n’a plus sa spiruline, sa situation s’aggrave, et il ne peut même plus courir.

Surpris d’une telle affirmation, je viens aux nouvelles, et découvre que Laurent présente en fait une affection dont il ne m’avait jamais parlé, une Pelvi-Spondylite Rhumatismale déjà fort avancée. Maladie auto-immune encore appelée il y a peu : Spondylarthrite Ankylosante.

J’apprends également qu’il prend depuis de nombreuses années un traitement quotidien fort lourd, et aux effets secondaires importants notamment sur les fonctions hépatiques.

Il se trouve que les prises initiales de spiruline ont coïncidé avec une rémission spectaculaire de sa symptomatologie clinique (diminution très notable des douleurs, amélioration des amplitudes articulaires) ainsi qu’une nette diminution de ses taux d’enzymes hépatiques.

D’autant que la prise régulière de spiruline lui avait permis de réduire de moitié ses prises médicamenteuses.

En bon clinicien, notre “véto” a bien évidement pratiqué des “fenêtres thérapeutiques” à plusieurs reprises, périodes pendant lesquelles il s’est astreint de ne plus prendre de spiruline.

Ipso facto les douleurs reprenaient et s’intensifiaient. Les prises de salazopirine et de corticoïdes devaient être augmentées, et les enzymes hépatiques de regrouper dangereusement.

De sorte qu’après plusieurs tentatives, Laurent ne se posait plus de questions quant à l’efficience de sa spiruline quotidienne.

Il aura fallu cette rupture d’approvisionnement pour que je prenne conscience que la spiruline n’était pour lui pas seulement un élément de confort afin de s’adonner à son sport favori, mais surtout un nutriment “théraeutique” à l’égard de sa pathologie rhumatismale auto-immune particulièrement invalidante, lui permettant de limiter les posologies médicamenteuses, et parallèlement les effets secondaires. 

* Source : L’algue bleue de santé et de prévention : Dr Jean Louis Vidalo